HORLOGE "du Siège"

En janvier 2007, M. J-P. Marchand a donné au président de notre association, une horloge retrouvée dans le grenier de sa grand-mère (lire l'article ci-dessous).


Aujourd'hui, l'association Belfort-Patrimoine cherche des financements pour restaurer cette horloge. En effet, les devis réalisés indiquent des sommes importantes, que l'association ne peut financer seule.


Nous sommes ouverts à toute suggestion ou aide de votre part, qui pourrait nous aider à restaurer cette superbe horloge.

Extrait du journal "Le Pays" du 7 Janvier 2007:

 

Jean-Pierre Marchand a fait don à l’association Belfort Patrimoine d’une horloge qui aurait orné la salle du conseil municipal ou les caves de l’hôtel de ville de Belfort pendant le siège de 1870-71.

« C’est écrit derrière que c’est une horloge du siège de Belfort mais quand on était gamin, on pensait que c’était une plaisanterie. Si ma grand-mère avait su…» Jean-Pierre Marchand n’en revient pas. Parmi les nombreux bibelots et autres objets d’époque qui encombraient le grenier de la famille, se trouvait l’horloge qui ornait la mairie de Belfort pendant le siège de 1870-71. « Cette horloge était dans notre maison de Grandvillars. Personne ne s’en est soucié. Malheureusement pour moi, j’ai fait l’école de l’horlogerie de Besançon. » Sa grand-mère lui demande alors de réparer la pendule mais le jeune homme, en l’ouvrant, casse le verre. « On l’a remise où elle était et quand mes grands-parents sont décédés, on m’a dit, puisque tu l’as cassé, c’est toi qui la gardes !» C’est là qu’il décide de la remettre à Christophe Grudler, président de l’association Belfort Patrimoine, qui la fait expertiser au conservatoire de l’horlogerie de Morteau. Fabriqué entre1831 et 1850

Il s’agit d’un tableau-horloge, fabriqué entre 1831 et 1850, avec un mécanisme signé Vincenti, fabriquant d’horloges corse établi à Montbéliard en 1791.

« Cette horloge devait orner la salle du conseil municipal pendant le siège, ou les salles spécialement aménagées dans les caves de l’hôtel de ville », envisage Christophe Grudler.

Liblin, un employé municipal originaire de Sermamagny cache l’horloge chez lui jusqu’à la fin de l’occupation prussienne en 1873. Il la donne ensuite à sa cousine de Grandvillars, Mme Louis Marchand, grand-mère de Jean-Pierre. L’objet, très usé par le temps mais surtout par les déménagements, devra être remis en état. L’association Belfort-Patrimoine va financer la restauration. « Ca va coûter un peu argent.» Mais la cause en vaut la peine. D’autant que l’association explique qu’une fois restaurée, «l’horloge sera offerte au maire de la ville ». 

Mise à jour: Janvier 2014